Eglise
St Orens
vitraux
Peintures
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L'église
L’extérieur
L’édifice a été remanié au cours des
siècles. L’abside a conservé sa forme primitive semi-circulaire. La
façade, dirigée vers le couchant, est surmontée d’un clocher-mur percé
de trois arcades. D’après l’abbé Pottier, la porte initiale aurait été
murée au XIXième siècle et remplacée par un portail beaucoup plus
important au Sud. Un auvent et une petite pièce ont été ajoutés à la
même époque. Dans le mur sud de l’abside, une pierre sculptée a été
incorporée. Elle représente un personnage assis avec à sa gauche, un
cercle isolé, sans doute reste d ’une construction gallo-romaine.
L’intérieur
Dans sa forme primitive, l’église devait se réduire uniquement à un
rectangle (15m x 7m) comme la plupart des chapelles romanes. Au XVième
siècle, une chapelle , dédiée à la Vierge, a été ajoutée sur le côté
gauche. En 1879, une voûte néogothique a remplacé la voûte primitive.
Dans l ’abside, cette nouvelle voûte, nervée, la divise en cinq
pans. Les fenêtres ont été largement agrandies. Le mobilier est pauvre
mis à part :
- Une statue de Saint-Orens, patron de la paroisse, en bois
doré, avec peintures polychromes, datant de la fin du XVIIième siècle.
En fort mauvais état, elle a été restaurée par l ’atelier
Datos-Ador de Toulouse.
- Un grand tableau de la « Vierge aux
donateurs », copie d ’une œuvre de Van Dyck, école flamande,
offert par l ’Empereur Napoléon III en 1859.
- Les fonts baptismaux à plan circulaire, montés sur un
pied, en pierre calcaire. La partie supérieure présente une
ornementation à godrons.
Telle
est, avant sa restauration, la chapelle de Grézas. L’Association des
Amis de Grézas, en collaboration avec les communes, a entrepris des
travaux de rénovation.

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Saint Orens
Evêque d’Auch, Vième siécle
A la mort de Saint-Orsinien, Evêque d’Auch,
on songea à donner à l’église d’ Auch un pasteur qui fit revivre celui
que l’on pleurait. Lorsque le peuple et le clergé se réunirent pour
l’élection, une voix d’En-Haut prononça le nom d’Orens.
Il est né à Huesca, sur la frontière d’Aragon. Il fit en peu de temps
de grands progrès dans les voies du salut. Le Seigneur l ’arracha
au sein de sa famille. Un ange l’avertit et le conduisit par la main
dans la vallée de Lavedan, près de Tarbes. Sa réputation de sainteté et
le bruit de ses miracles se répandirent bientôt de toutes parts.
Le vertueux solitaire s ’alarma de sa notoriété. Il quitta
alors la vallée de Lavedan et gravit le sommet d’une roche escarpée
qui, à son approche, se partagea en deux et parut s ’ouvrir pour
lui offrir un asile. Caché du regard des hommes, mais sous l’œil de
Dieu, il se livra à toutes les rigueurs de la plus austère pénitence.
Tous les jours, il récitait le psautier, les reins seins d ’une
chaîne de fer et plongé jusqu’à mi-corps dans un bassin d’eau froide.
Ainsi, Saint-Orens est le patron de nombre de paroisses du Sud-Ouest et
la statue qui se trouve dans l’église de Grézas le représente ceint de
sa chaîne.
Extrait des petits Bollandistes
Vie des Saints
par Paul Guérin
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Les vitraux
L’abbé
Suger, abbé de la cathédrale St Denis, près de Paris, fut l’un des
premiers à introduire, au Moyen-Age, le vitrail dans les églises. Le
vitrail est destiné aux gens qui ne savent pas lire les écritures
saintes, leur indiquant ce qu’ils doivent croire.
Au centre du choeur, la « femme éternelle », de Gertrud Van
Lefort, écrivain allemand du XIXième siècle. Cette femme est une
trinité idéale de la mère, la sœur, femme sous les traits de Marie,
princesse céleste et mère universelle en lutte contre le mal, le dragon
du ciel. Cette approche se retrouve spécifiée dans l’Apocalypse de St
Jean.
Une femme, enveloppée de soleil, la lune sous ses pieds, douze étoiles
couronnant sa tête, la bête surgissant de la mer… avec à ses côtés, les
« anges messagers » (vitraux latéraux).
Les anges jouent un rôle actif dans la lutte finale contre Satan
(chapitres XII et VII de l’Apocalypse)
La rosace surmonte la tribune et représente la « colombe de la
paix ».
La Vierge à l’enfant dans la chapelle latérale.

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Les Peintures
murales
A
l ’époque barbare, les bijoux à signification religieuse sont
ornés de représentations symboliques non figuratives et aux origines
diverses.
1- La fibule de Lemons, ainsi reproduite, est structurée par un
ensemble formant deux croix. Ces croix sont constituées de
pierres en bâtes (serties). Cette composition est l ’image de la
dimension cosmique du Salut. Les entrelacs représentent l ’aspect
éternel et vivifiant. Au centre, se trouve la tête du Christ.
2- Les entrelacs représentent l’aspect éternel de la vie
3- Les rosaces sont composées de fuseaux (boucles de Guzac)
4- Les petits cercles représentent les douze apôtres

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